
Qui sommes-nous ?
L'îlot Balboa est une association loi 1901 créée en 2010 par Cyrille, un passionné de Balboa, qui avait la volonté de faire découvrir cette danse aux Lillois·es.
Depuis, l'association a bien grandi. Elle s'est aujourd'hui étendue à toutes les principales danses swing et compte environ 300 élèves chaque année.
Il commence par donner des cours à une dizaine de curieux·ses dans la cave de l'Odéon.
Nos valeurs
Inclusivité
Chez nous, tout le monde est bienvenu.
Nous avons à coeur d'accueillir sur nos pistes des personnes de tout milieu social, âge, bord politique, toute sexualité et religion, etc...
Que tu sois Team Chien ou Team Chat, on sera heureux·ses de danser avec toi 😉.
Liberté d'être soi
Nous ne croyons pas bien aux rôles standards que la société nous impose. Chez nous, chacun·e peut librement choisir la place qui lui convient dans le couple de danse.
Pas de "les garçons guident et les filles suivent" chez nous.
C'est pourquoi nous te proposons des cours en ELEF.
Respect
Tu l'auras compris, chez nous, on veut que tout le monde se sente bien.
C'est pourquoi nous ne tolérons aucun propos ou comportement discriminant, insultant ou insistant.
Nous avons tous·tes le droit de refuser une danse sans avoir à nous justifier, ou de tester de nouveaux moves sans être jugé·e·s.
Pourquoi ces valeurs sont importantes pour nous ?
Si l'ambiance des bals, la musique et les danses Swing nous donnent à tous·tes le sourire, il nous semble important de ne jamais oublier que le Swing est né d'une revendication politique : l'affirmation de soi d'une communauté noire ségréguée et discriminée, dont l'essor culturel a créé une révolution artistique reconnue dans le monde entier.
La scène Swing, aujourd'hui dominée par les blanc·che·s (nous te parlerons prochainement de l'appropriation culturelle), tâche de rendre à César ce qui est à César, de faire son introspection et de remettre au centre de la danse cette dimension politique.
Si à l'époque, la question était principalement raciale, elle s'étend aujourd'hui à davantage de catégories sociales (sans en exclure les catégories raciales) : le genre, la religion, le validisme, etc...
Nous avons donc regardé dans notre asso si des personnes étaient exclues et pourquoi elles l'étaient.
Le premier constat que nous avons été obligé·e·s de faire était : les femmes.
Eh oui, comme "traditionnellement" (dans la culture blanche), le couple de danse se compose d'un homme qui guide et d'une femme qui suit, et que les hommes ont tendance à moins s'inscrire aux cours de danse, nous avions un déséquilibre important chaque année au moment des inscriptions. Or un déséquilibre important dans un cours de danse de couple, ça implique que les femmes attendent trop souvent, seules, que l'on change de partenaires pour pouvoir danser.
Pour pallier cette injustice et assurer l'équilibre dans les cours, pendant longtemps, la priorité était donnée aux inscriptions en couple. Mais nous devions encore exclure de nombreuses femmes pour la simple et mauvaise raison qu’elles n’avaient pas trouvé de partenaire pour s’inscrire avec elles. La problématique demeurait :
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les femmes étaient toujours dépendantes des hommes
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les hommes étaient perçus comme des sauveurs pour leur participation
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la course aux leaders, donc aux hommes, pendant l'été faisait rage et était source de stress pour les femmes
Certaines femmes ont alors commencé à s'inscrire en leader (on dit maintenant à gauche) pour être sûre d'avoir une place en cours. Parfois en aimant ce rôle, parfois à contre-cœur.
Puis est venu le temps du Switch et du ELEF.
Finalement pourquoi seules les femmes apprendraient les deux rôles ? Pourquoi pas tout le monde ? Comme ça, plus de déséquilibre ni aux inscriptions ni dans les cours. Tout le monde est indépendant. Les hommes ne sont plus une ressource rare et précieuse que les femmes s'arrachent.
On est tous·tes égaux·les.
Et en plus, ça nous permet d'inclure les personnes qui ne se reconnaissent ni dans un genre, ni dans l'autre, ou dans les deux ! #jackpot.
C’est un grand progrès pour nous de pouvoir proposer cette solution dans nos cours.
Nous n'obligeons personne à rien bien sûr, mais la contrepartie logique c’est que chacun·e joue le jeu et se prête au changement de rôle pendant les cours. De préférence par conviction, à défaut, au moins pour dépanner en cas de besoin.
Tout le monde en sort gagnant. Apprendre les deux rôles c'est :
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mieux maîtriser la connexion et la communication avec son/sa partenaire
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éprouver 2 fois plus de sensations
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2 fois plus d’opportunités de danser
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encore plus de jeu en changeant de côté pendant la même danse avec ton/ta partenaire #lekiff
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participer à l'égalité des chances à l'inscription
Le CA

Sébastien
- Président -

Jérémy
- Secrétaire -

Christine
- Trésorière -

Anne
- Administratrice -

Natacha
- Administratrice -

Romain
- Administrateur-

Sidonie
- Administratrice -

Thomas
- Administrateur -